celso

Lorsqu’on écoute Celso chanter et jouer de ses instruments, on ne peut eviter de voir les couleurs du brésil. Ce guitariste et poète exprime son amour pour la nature à travers une musique rythmée et mélodieuse.
Pour la joie des plus jeunes, il fait aussi des sons qui se retrouvent dans la nature en utilisant des bouteilles vides,en claquant des mains sur son visage et en utilisant sa guitare comme un tambour.
Celso vient d’une famille toute en musique, et a fait des études de musique classique. Son père et ses frères sont des artistes réputés.

Depuis plus de 30 ans, il traverse les continents avec sa musique, un mélange de bossa nova, de salsa et des influences indigènes et des pays d’Europe où il a vécu. Les paroles de ses compositions sont truffées de souvenirs et d’histoires de sa terre, le brésil.

Il collabore aussi souvent avec les poètes brésiliens, Marcia Accioly, Luis Carlos Bahia et Marcia Abujamra

Nature sans frontières
« Je suis très attaché à ma terre, et je trouve révoltant ce que les compagnies essaient de faire à la forêt amazonienne. Je fais des sons de la forêt dans mes chansons parce que je ne veux pas qu’on oublie la nature, » explique-t-il. Celso est aussi très préoccupé par ce qui se passe au Canada, puisqu’il vit à Vancouver depuis 14 ans, où il a fondé une famille. Son respect pour la nature est très important. « Je pense qu’un gros problème vient de la proximité avec les États-Unis, ils tentent de soutirer les richesses du Canada, et nous paralysent. Trop de gens ne contrôlent pas leurs ressources », ajoute-il. Le Projet gazier du Mackenzie le rend très inquiet, puisque selon lui les conséquences seraient désastreuses pour la nature environnante. « L’Homme ne mérite pas la Nature! », dit-il.

Son ultime création,Varao (corde à linge), sera disponible fin juillet. Très mélodieux comme le veut la tradition, il s’inspire cette fois-ci des bruits des objets que l’on retrouve à la plage et dans les forêts. Celso est très fier de son ultime création. « Il y avait une énergie extraordinaire au studio, les sons,les instruments, la voix, tout était parfait ! », ose-t-il sans malice.

Cet artiste, qui a déjà été mis en nomination aux Juno, tient à rester indépendant et n’apprécie pas les préjugés. « Je ne comprends pas pourquoi on place ma musique sous musique du monde. Ne sommes-nous pas tous du même monde ? Ma musique est brésilienne. Pourquoi veut-on mettre à part le hip-hop, le jazz et mettre la musique brésilienne dans un grand tas ? Je trouve cela très ethnocentrique. »

Celso n’a pas l’intention de prendre sa retraite bientôt, il part sous peu pour une série de concerts en France et va ensuite continuer à écrire. Son conseil pour la réussite ? « Restez le plus possible loin des ordinateurs, Regardez ce qui se passe autour de vous et ne laissez pas la technologie vous atrophier la cervelle ! »
http://www.celsomachado.com/